mardi 10 septembre 2013

Dyspraxie, qu'est-ce que c'est?



Mon fils est dyspraxique. Kéçako? Même le correcteur d'orthographe automatique de Word ignore jusqu'à l'existence de ce terme.

La dyspraxie, c'est en quelque sorte le syndrome de "l'enfant maladroit". C'est un trouble de l'exécution et de l’automatisation des gestes volontaires. Elle inclut une difficulté à anticiper les actions et l’enfant doit en permanence apprendre les différentes versions d’une tâche comme si s’en était une totalement nouvelle. Ces efforts le rendent lent et il se fatigue rapidement. Toute nouvelle acquisition de motricité se fait généralement plus tard que les autres enfants : vélo, balançoire, jeux de ballons, natation, souffler une bougie, s’habiller seul, avaler un médicament, lacer ses chaussures…

Il existe plusieurs types de dyspraxies, les enfants atteints en ont fréquemment plusieurs à la fois:
  
Dyspraxie constructive : difficultés à faire des jeux de construction (mécano), assembler des pièces (lego, puzzles…)
Dyspraxie visuo-spatiale : difficultés à se repérer dans l’espace, à se situer dans un texte ou sur une feuille (l’enfant saute souvent des lignes quand il lit ou écrit n'importe où sur une page). Ce type de dyspraxie mérite une consultation chez un orthoptiste.
Dyspraxie idéatoire : difficultés à utiliser des objets et des outils (tournevis, compas, couteau, allumettes...).
Dyspraxie idéomotrice : difficultés à mimer, imiter des gestes.
Dyspraxie de l'habillage : difficultés à s’habiller à l’endroit, à boutonner ses chemises, lacer ses chaussures...
Dyspraxie oro-faciale : difficultés à mâcher, déglutir, siffler, souffler une bougie, se moucher…


Un sympathique petit dessin animé à montrer en classe et aussi aux enfants dyspraxiques pour qu'ils acceptent mieux leur handicap.




Un site de référence pour les enseignants sur la dyspraxie (explications et outils à utiliser en classe)


http://www.cartablefantastique.fr

lundi 9 septembre 2013

Lou, un enfant pas ordinaire




Lou est autiste et aveugle de naissance. Même si le sort s’est acharné sur son berceau, de part ces capacités peu ordinaires et le soutien indéfectible de ses parents (papa au blog et maman aux guilis), Lou peut montre son talent de musicien. Sur cette vidéo, il entonne une chanson très touchante sur sa vie.


«Tout le monde peut être important car tout le monde peut servir à quelque chose», Martin Luther King.

L'autisme, qu'est-ce que c'est?

Le terme « autisme » vient de « autos »  (soi-même) et évoque un détachement de la réalité extérieure. C’est un trouble du développement qui se caractérise par des symptômes très variés mais parmi lesquels le défaut d’interaction de la personne atteinte avec son environnement social est toujours présent.

Les systèmes cérébraux qui traitent les informations sensorielles dévoilent une anomalie qui conduit l’enfant autiste à réagir inadéquatement (trop ou pas assez) aux stimuli extérieurs.

On parle ordinairement de « triade autistique » qui comprend :

- des interactions sociales inadaptées,
- une altération qualitative de la communication (le langage est retardé, voire absent),
- un caractère restreint, répétitif ou stéréotypé des comportements, des intérêts ou des activités.

L’autisme ne semble pas être un problème global, mais plutôt une anomalie au sein des circuits cérébraux responsables des fonctions sociales, particularité qui entraine un sévère trouble socio-communicatif. Il rend également difficile l’accès à la pensée abstraite ainsi qu’à la théorie de l’esprit.

La théorie de l’esprit consiste principalement en une capacité d’attribuer des intentions aux autres personnes (se mettre à la place des autres pour comprendre leurs réactions et comportements).



La fondation sans but lucratif:  http://www.fondationlou.com 
Le blog: http://www.a-lou.com/fr/bloglou

mercredi 4 septembre 2013

Les jeux vidéo




Que penser des jeux vidéo ?

Platypusson (10 ans), comme la grande majorité des enfants (les garçons en particulier), en est grand fan. Je dois donc régulièrement me transformer en TTMM (Très Très Méchante Maman) pour lui en modérer l’accès et l’inciter à faire autre chose de ses journées. Néanmoins, je suis sensible au fait que jouer à la DS ou la X-box le met à égalité avec les autres effaçant ainsi ces difficultés qui lui alourdissent tant l’existence (dyslexie et dyspraxie). Or, s’il y a une chose que je trouve capitale chez un enfant « différent », c’est de booster leur estime de soi qui est généralement au ras des pâquerettes voire encore plus bas (je suis nul L).

Et si je suis convaincue que l’emploi des jeux vidéo doit être mesuré, je suis aussi persuadée que ces jeux sont fort utiles aux enfants connaissant des troubles d’apprentissage. Quand Platypusson était petit, j’avais été frappée de constater qu’il réussissait des « exercices » dans des jeux vidéo qu’il ne parvenait pas à faire en classe. Par exemple, il y avait ce jeu de Scoubidou, où il fallait construire un chemin en plaçant des pièces spécifiques dans un temps limité. Si moi, je n’ai pas réussi (la honte :-D), lui oui, les doigts dans le nez après quelques essais, alors que la version papier (il fallait couper les morceaux et les coller sur une feuille avec le tracé prédéfini) jamais !

En conclusion : les jeux vidéo ne doivent pas être diabolisés mais leur utilisation doit être contrôlée.

Personnellement, j’interdis les jeux vidéo les jours d’école et j’en modère l’accès le mercredi et le week-end. Pour Platypucette, ce n’est pas trop un problème bien qu’elle apprécie jouer sur mon IPad mais pour Platypusson, l’épreuve est plus difficile. Une alternative : j’accepte parfois que lorsque des copains viennent ils y jouent ensemble ainsi, au lieu d’être une activité solitaire, ils s’envoient des messages ou jouent un jeu à plusieurs en connectant leur DS (photo). J’utilise également l’utilisation de consoles ou de mon IPad comme récompense de temps en temps après une tâche désagréable.

A lire :