Affichage des articles dont le libellé est performances. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est performances. Afficher tous les articles

mardi 27 août 2013

No gluten?





Les régimes sans gluten ont le vent en poupe. Est-ce bien raisonnable ? Oui et non.

Clairement oui, si on souffre d’une maladie cœliaque ou d’une intolérance au gluten (les terminologies ne sont pas claires, pour certains ces deux locutions sont synonymes alors que pour d’autres elles identifient deux pathologies distinctes), et non, si on n’a pas de symptômes spécifiques.

Mais entre ce oui et ce non, il y a encore ceux qui souffrent de problèmes digestifs non identifiés et pour lesquels on pourrait soupçonner une  « sensibilité au gluten ». C’est le cas des quatre membres de la famille Platypus (ouaip, mais chacun dans son genre bien à lui, histoire de rendre la situation encore un peu plus compliquée). Dans les symptômes, deux ont une carence en fer, deux ont souvent des diarrhées et surtout les quatre connaissent une fatigue quasi-chronique et des maux de ventres presque quotidiens.

Je vais donc tenter de diminuer le gluten dans notre alimentation quotidienne, dans le but de voir disparaître ces symptômes, sans pour autant de viser l’éviction totale : ce serait chimérique de nous croire assez disciplinés pour le faire !

Ce qui me motive de faire un effort, c’est qu’il est possible que la consommation de gluten ait une influence négative sur les performances physiques et que cela puisse également affecter le cerveau.

C’est une pathologie émergente dont le nombre de cas est en constante augmentation et les outils de diagnostics sont peu fiables. Ainsi, le meilleur diagnostic est d’essayer de diminuer (supprimer pour les plus courageux) le gluten pendant quelques mois et voir s’il y a ou non des différences qui justifient l’effort. Mr Platypus pour qui la phrase « cela ne peut pas faire de mal » figure au top 3 de ses phrases abhorrées n’est pas ravi-ravi d’essayer juste pour voir, mais tant que les résultats des recherches sur le sujet sont aussi confus il faudra faire avec :-D.

Quand je dis diminuer le gluten, pour les Platypus, ce sera surtout restreindre la consommation du pain à base de blé (trouver des alternatives, il paraîtrait que le pain au sarrasin est assez bon) et manger plus souvent des pommes de terre, du riz, du quinoa (en remplacement de la semoule de blé), des légumineuses que des pâtes (sans exagérer, j'ai lu que certaines personnes sont davantage sensibles au gluten contenu dans le pain que dans les pâtes, ce n'est pas tombé dans l'oreille d'une sourde!) et essayer comme je le fais depuis longtemps, de ne pas consommer beaucoup de plats préparés industriellement (le gluten y est très présent). Pour les mini-Platypus, le plus difficile c'est que je vais essayer de leur faire manger autre chose que des biscuits pour leurs collations et zapper autant que possible les céréales sucrées du matin. Moins de gluten et de sucre en même temps, ils ne peuvent qu'y gagner - nutritionnellement parlant!

A noter toutefois, que si on n'est pas sûr d'être sensible au gluten, il ne faut pas le remplacer systématiquement par autre chose parce que l'on risquerait de faire pire: le maïs ne se digère pas non plus très bien par exemple. Essayer ce qui marche le mieux pour soi est à mon avis l'approche la plus raisonnable à suivre.

A lire: 



dimanche 11 août 2013

Carence en fer





Platypusson, mon fils, est une mini-chose pour qui se nourrir est généralement considéré comme une perte de temps (l’hérédité n’y est manifestement pour rien : moi je passerais volontiers ma vie à table entre un tartare de saumon et une crème brûlée J).

Puisqu’il est dyspraxique et dyslexique et connaît des difficultés d’apprentissage, je me suis dit qu’il serait certainement utile de réaliser quelques tests afin de repérer d’éventuelles carences en vitamines, minéraux ou acides gras essentiels. Sa vie étant déjà assez difficile comme cela, autant chercher à lui éviter les facteurs aggravants!

Les examens ont notamment mis en exergue un taux de ferritine (réserve de fer) très bas (13 mg/l, la fourchette allant de 26 à 427 mg/l pour les garçons et de 11 à 137 mg/l pour les filles selon le laboratoire consulté).

La ferritine est une protéine permettant d’évaluer les réserves en fer et ainsi de dépister précocement une éventuelle carence. Le fer intervient notamment dans l'exécution des fonctions cognitives et soutient la capacité à traiter l'information en particulier chez les enfants.

Le fer sérique de Platypusson est dans les normes, mais à ras les pâquerettes. Son pédiatre lui a donc prescrit une préparation à base de fer à prendre pendant 3 mois. En parallèle, nous lui faisons manger (à notre fils hein, pas au pédiatre J) de la viande séchée, des lentilles et des épinards à qui mieux-mieux. Je l’accompagne aussi dans ces orgies ferriques - peu féériques J- car à l’instar de nombreuses femmes, j’ai également une carence en fer.


Symptômes d’un déficit en fer :

fatigue, pâleur, baisse de la mémoire et de la concentration, perte de cheveux


Attention pas d’automédication : l’excès de fer peut être toxique.

Aliments riches en fer (à consommer en même temps que des aliments riches en vitamine C afin d’optimiser l’absorbtion du fer et loin d'un repas contenant des tannins (thé), calcium (produits laitiers) et des oeufs)

Viande et charcuterie

Boudin noir (bonjour pour en faire manger à un enfant !), foie de porc, viande séchée, foie de veau …

Poisson et fruits de mer

Huîtres, moules, sardines à l'huile, crustacés …

Lait et produits laitiers, oeufs (ils contiennent du fer mais sont également des inhibiteurs de fer sembler-t'il)

Jaune d’œuf, œufs, fromage fondu, Parmesan …

Céréales, pain, produits de boulangerie, pâtes            

Son de blé, flocons de millet, germe de blé, flocons d'avoine, blé …

Légumes, pommes de terre, légumineuses

Salsifis, épinards, côte de bettes, salade de rampon, petits pois

Fruits

Cassis, groseilles, mangue, avocat, mûres …

Liste exhaustive des aliments riches en fer :