Les régimes sans gluten ont le vent en poupe. Est-ce bien
raisonnable ? Oui et non.
Clairement oui, si on souffre
d’une maladie cœliaque ou d’une intolérance au gluten (les terminologies ne
sont pas claires, pour certains ces deux locutions sont synonymes alors que
pour d’autres elles identifient deux pathologies distinctes), et non, si on n’a pas de symptômes
spécifiques.
Mais entre ce oui et ce non,
il y a encore ceux qui souffrent de problèmes digestifs non identifiés et pour
lesquels on pourrait soupçonner une
« sensibilité au gluten ». C’est le cas des quatre membres de la
famille Platypus (ouaip, mais chacun dans son genre bien à lui, histoire de
rendre la situation encore un peu plus compliquée). Dans les symptômes, deux
ont une carence en fer, deux ont souvent des diarrhées et surtout les quatre
connaissent une fatigue quasi-chronique et des maux de ventres presque
quotidiens.
Je vais donc tenter de diminuer le gluten dans notre alimentation
quotidienne, dans le but de voir disparaître ces symptômes, sans pour autant de
viser l’éviction totale : ce serait chimérique de nous croire assez
disciplinés pour le faire !
Ce qui me motive de faire un effort, c’est qu’il est possible que
la consommation de gluten ait une influence négative sur les performances
physiques et que cela puisse également affecter le cerveau.
C’est une pathologie émergente dont le nombre de cas est en constante augmentation
et les outils de diagnostics sont peu fiables. Ainsi, le meilleur diagnostic
est d’essayer de diminuer (supprimer pour les plus courageux) le gluten pendant
quelques mois et voir s’il y a ou non des différences qui justifient l’effort. Mr
Platypus pour qui la phrase « cela ne peut pas faire de mal » figure
au top 3 de ses phrases abhorrées n’est pas ravi-ravi d’essayer juste pour
voir, mais tant que les résultats des recherches sur le sujet sont aussi confus il
faudra faire avec :-D.
Quand je dis diminuer le gluten, pour les Platypus, ce sera surtout restreindre la consommation du pain à base de blé (trouver des alternatives, il paraîtrait que le pain au sarrasin est assez bon) et manger plus souvent des pommes de terre, du riz, du quinoa (en remplacement de la semoule de blé), des légumineuses que des pâtes (sans exagérer, j'ai lu que certaines personnes sont davantage sensibles au gluten contenu dans le pain que dans les pâtes, ce n'est pas tombé dans l'oreille d'une sourde!) et essayer comme je le fais depuis longtemps, de ne pas consommer beaucoup de plats préparés industriellement (le gluten y est très présent). Pour les mini-Platypus, le plus difficile c'est que je vais essayer de leur faire manger autre chose que des biscuits pour leurs collations et zapper autant que possible les céréales sucrées du matin. Moins de gluten et de sucre en même temps, ils ne peuvent qu'y gagner - nutritionnellement parlant!
A noter toutefois, que si on n'est pas sûr d'être sensible au gluten, il ne faut pas le remplacer systématiquement par autre chose parce que l'on risquerait de faire pire: le maïs ne se digère pas non plus très bien par exemple. Essayer ce qui marche le mieux pour soi est à mon avis l'approche la plus raisonnable à suivre.
A noter toutefois, que si on n'est pas sûr d'être sensible au gluten, il ne faut pas le remplacer systématiquement par autre chose parce que l'on risquerait de faire pire: le maïs ne se digère pas non plus très bien par exemple. Essayer ce qui marche le mieux pour soi est à mon avis l'approche la plus raisonnable à suivre.
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